Geneva, Author at Impact Hub Geneva

Un gris un peu plus brillant que d’habitude, un tableau blanc plus net qu’à son souvenir, une étagère plus fonctionnelle qu’à sa dernière visite. Mais qu’est-ce qu’il s’est passé chez Impact Hub Geneva ?

En pénétrant ce lundi 23 juillet dans la cuisine d’Impact Hub Genève, j’ai eu comme un sentiment de jamais vu. Était-ce un relent de mon état post bringue du week-end ? Pas sûr. L’espace clinquait comme si Monsieur Propre en personne était venu l’astiquer. Mais alors, si ce n’était pas moi, c’était quoi ? Le Pimp Day , bien sûr !

Retour sur le samedi 21 juillet 2018, où une équipe de bénévoles bricoleurs sont venus cirer, réparer et décorer le Hub pour notre plus grand confort et plaisir. Chapotés par quatre membres du staff, Elodie (pour son dernier jour), Charlotte, Florian (notre super moitié d’Hospitality Leader), et Félix, la dizaine de volontaires se sont attelés à la tâche avec dévouement et motivation (les pancakes d’ Amanda le matin et les pizzas fait maison d’Ashley à midi, y sont sûrement pour quelque chose !).

Au programme, quatre grands pôles d’activités – réparation, construction, esthétique et organisation – et une trentaine de tâches dépendent des suggestions de la communauté Impact Hub. L’idée est de redonner un coup de peps à l’espace, ainsi qu’à le rendre encore plus pratique et attrayant, afin de favoriser davantage l’inspiration. Mais alors, qu’est-ce qui a changé (entre autres) ?

Toutes les chaises ont maintenant des inconforts, et le bon nombre de pieds, idem pour les tables, et les magasins ont été réparés.
Des ventilateurs ont été installés dans les cabines téléphoniques ( libérés, délivrés ), ainsi qu’une nouvelle étagère dans la cuisine, de l’espace sur le bar, et des poignées fixées à la porte du Petit Salon.
Un plateau avec des roues a été intégré pour permettre de déplacer les tables du grand-salon vers une nouvelle destination plus facilement qu’avant.
Les neuf chars de matériel ont été repensés et contiennent dorénavant tout le nécessaire pour une séance de brainstorming ou un atelier.
Les tableaux blancs et les murs sur demande sont désormais appelés blancs (et ça, on dit merci !), et la bordure grise du grand salon a été recouverte d’une nouvelle couche.
De nouvelles citations ont fait leur apparition dans le Hub…À vous de les trouver !

L’opération a été un véritable succès, autant sur le plan de l’amusement que du travail réalisé. Un bon moyen pour les bénévoles de redécouvrir et de s’approprier l’espace, afin de s’y sentir encore plus à la maison.

« Ils l’ont fait leur » (Florian Dhondt)

– Blog par Manon Voland

Premier SDG Mashup de 2018 et premier succès ! Consacrée au futur de l’énergie propre, la rencontre a accueilli huit intervenants, dont deux en streaming live, et plus de 140 participants à Genève, Istanbul, et Turin. Retour sur une réussite qui suscite l’optimisme et la collaboration.

26 avril 2018, 16h15. On se bouscule dans le Grand Salon d’Impact Hub Geneva. Pour cause, dans quelques minutes commence le premier SDG Mashup de 2018, dédié pour l’occasion à l’objectif de développement durable (ODD) numéro 7, l’énergie propre à un coût abordable. Il faut dire que le programme est séduisant, avec d’un côté sa thématique actuelle, et de l’autre la participation d’experts du changement énergétique. Sans oublier la collaboration inédite avec les Impact Hubs de Turin et d’Istanbul, qui apportent des points de vue variés et internationaux à la problématique, et prouvent que la transition énergétique est un challenge mondial. L’événement est donc l’opportunité de découvrir les innovations locales et globales qui façonneront notre lendemain en matière d’énergie propre; ainsi que de réunir les acteurs clés de différents secteurs, du privé au public, en passant par le monde des start-up, de l’académie, et du financement. Le tout afin de réfléchir ensemble aux solutions existantes et qui restent à imaginer, à Genève, en Suisse et de par le monde.

16h30. Le brouhaha s’estompe : Nicholas Niggli, directeur général de la DG DERI (direction générale du développement économique, de la recherche et de l’innovation), ouvre le bal en rappelant le soutien du Canton de Genève à l’innovation et à ce premier SDG Mashup, ainsi que la nécessité de collaborer pour promouvoir la transition énergétique dans le canton. Huit intervenants prennent ensuite le relai afin de présenter leurs projets et leur vision de l’avenir, côté énergie propre.

« Si nous rassemblons les organisations internationales, les ONGs, les entreprises, et la société civile, nous pouvons trouver ensemble des solutions originales et innovantes à ces grands problèmes» – Nicholas Niggli

Solutionner pour innover

Présentons-les dans leur ordre de passage, afin de mettre en avant les questions et thématiques soulevées:

Jakob Rager, directeur du CREM (Centre de Recherche Energétiques et Municipales) a adressé la question de la transition énergétique dans le monde et en Suisse, tout en introduisant l’Agenda2050 et l’importance d’un échange entre les dirigeants du pays, le secteur privé et les citoyens suisses.

Giorgio Pauletto de la division Stratégie, Prévision, et Designer d’innovation des SIG a rebondi en soulignant l’importance grandissante de l’énergie thermale pour les SIG pour fournir du chauffage à Genève; ainsi que l’évolution du projet GeniLac, qui utilise l’eau du Lac Léman comme source d’énergie. De plus, il a insisté sur le rôle que peuvent jouer les citoyens genevois dans la transition énergétique, en s’inscrivant au programme Vitale Verte qui propose une électricité 100% écologique et locale.

Jean-Luc Favre, président de l’Union des Associations Patronales Genevoises et membre du conseil de fondation de la Fondation Nomads, a présenté un projet innovant et intersectoriel, instauré entre GreenGT, ABB, les SIG et la Migros, sur le thème de la mobilité propre. L’idée? Exploiter l’hydrogène émis par l’énergie solaire afin de produire de l’électricité pour faire rouler les camions commerciaux, l’une des principales sources de pollution en Suisse.

« Il faut trouver une solution qui résout les problèmes localement tout en s’alignant avec les institutions privées et les publics» – Jacob Rager

John Tidmarsh, directeur des investissements chez Regions20, nous a donné un aperçu du rôle joué par la finance et l’investissement dans la transition vers une énergie propre, ainsi que de l’importance croissante de l’investissement dans des projets ayant un impact social et environnemental.

Sylvain Lemofouet, PDG d’Enairys Powertech, une jeune start-up développée dans le cadre de son travail de thèse de doctorat il y a une dizaine d’années, nous a présenté son idée de batterie alternative : plus écologique, économique et durable, elle facilite l’exploitation des énergies renouvelables.

Edgar Van Nunen, directeur financier de la start-up Skypull, a quant à lui présenté une nouvelle technologie utilisant les drones pour générer de l’énergie éolienne à moindre coût. L’idée est donc de parvenir à des altitudes supérieures à celles atteintes actuellement par les turbines afin de rencontrer des vents plus élevés, et ainsi produire plus d’énergie.

S’atteler localement aux problèmes globaux

18h00. La magie du live stream fait des miracles et nous permet d’accueillir deux intervenants, l’un en Turquie et l’autre aux Philippines, sans user des ressources mondiales en les faisant s’envoler de l’autre bout du monde. De plus, grâce à la collaboration avec le réseau Impact Hub Global, les Impact Hub Istanbul et Impact Hub Turin ont également pu retransmettre les présentations durant leur propre SDG Mashup, tout comme sur leurs pages Facebook respectives (de même que tout l’événement, en live des trois Impact Hub). Une manière de rappeler l’internationalité de la problématique de l’énergie propre.

En direct d’Impact Hub Istanbul, Yilmaz Yildrim, senior dans le département changements climatiques et services durables chez Ernst & Young Turquie, a présenté le point de vue d’une multinationale sur les questions de changements climatiques, de durabilité et de transition énergétique; tout en rappelant la nécessité pour les entreprises de s’engager et d’investir dans les pratiques durables afin de perpétuer le mouvement mondial.

La SALt touch

L’un des temps forts de ce SDG Mashup a été incarné en live stream des Philippines par la jeune entrepreneuse Aisa Mijeno, PDG et co-fondatrice de SALt, et finaliste d’Accelerate2030, un programme international d’Impact Hub Geneva visant à soutenir les entrepreneurs ayant un impact social et/ou environnemental dans des pays émergents.

Passionnée et passionnante, elle nous a présenté son projet novateur en matière d’électricité pour les populations reculées hors réseau des Philippines et d’Asie du Sud-Ouest. Au cours de l’un de ses voyages dans la province de Kalinga (Philippines), elle a rencontré de nombreux habitants qui n’avaient que des lampes au kérosène – extrêmement dangereux, toxique et polluante – pour s’éclairer. Aidée par son frère et sa formation en ingénierie, la jeune femme a développé d’audacieuses lanternes fonctionnant grâce à l’eau salée. Une véritable révolution qui étonne par sa simplicité et sa néanmoins redoutable efficacité et utilité. Elle, qui a partagé la scène avec l’ancien président américain Barack Obama en 2015, a choisi de partager une citation de cette rencontre:

« Change will not come if we wait for some other person or some other time. We are the ones we’ve been waiting for. We are the change that we seek » – (B. Obama, 2015)

Yes, we c(h)an(ge)

20h. Ce premier SDG Mashup touche à sa fin après avoir tenu sa promesse d’engager le dialogue autour du futur de l’énergie propre. Et quel meilleur exemple d’échange que celui de cette start-up Skypull qui a évoqué son souhait de partenariat avec des services publics, dont les SIG, aussi présents dans la salle? Grâce à sa diversité d’innovations et d’intervenants, l’événement a permis de nous rappeler que les solutions sont à portée de main, supportées et encouragées par un écosystème d’entrepreneurs propices au changement. L’occasion également d’inspirer le grand public à agir pour accélérer, tous ensemble, la transition énergétique vers une énergie 100 % propre !

Avis aux amateurs, le prochain SDG Mashup aura lieu fin septembre 2018 autour du 3e objectif de développement durable, l’accès à la santé. On compte sur votre présence ! Stay tuned.

Toute l’équipe du SDG Mashup et d’Impact Hub Genève tient à remercier ses partenaires : le Canton de Genève, Best for Geneva, les SIG, Geneva 2030 Ecosystem, Accelerate2030, la fondation Antenna , ainsi que le réseau Impact Hub pour avoir coordonné la collaboration avec les Impact Hub Turin et Istanbul. Sans vous, rien n’aurait été possible ! Un grand merci également aux intervenants et à l’assemblée présente.

26 avril 2018, 16h15. On se bouscule dans le Grand Salon d’ Impact Hub Geneva . Pour cause, dans quelques minutes commence le premier SDG Mashup de 2018, dédié pour l’occasion à l’ objectif de développement durable (ODD) numéro 7, l’énergie propre à un coût abordable . Il faut dire que le programme est séduisant, avec d’un côté sa thématique actuelle, et de l’autre la participation d’experts du changement énergétique. Sans oublier la collaboration inédite avec les Impact Hubs de Turin et d’ Istanbul , qui apporte des points de vue variés et internationaux à la problématique, et prouve que la transition énergétique est un défi mondial. L’événement est donc l’opportunité de découvrir les innovations locales et globales qui façonneront notre lendemain en matière d’énergie propre ; ainsi que de réunir les acteurs clés de différents secteurs, du privé au public, en passant par le monde des start-up, de l’académie, et du financement. Le tout afin de réfléchir ensemble aux solutions existantes et qui restent à imaginer, à Genève, en Suisse et de par le monde.

16h30. Le brouhaha s’estompe : Nicholas Niggli, directeur général de la DG DERI (direction générale du développement économique, de la recherche et de l’innovation), ouvre le bal en rappelant le soutien du Canton de Genève à l’innovation et à ce premier SDG Mashup, ainsi que la nécessité de contribuer à promouvoir la transition énergétique dans le canton. Huit intervenants prennent ensuite le relais afin de présenter leurs projets et leur vision de l’avenir, côté énergie propre.

« Si nous rassemblons les organisations internationales, les ONG, les entreprises, et la société civile, nous pouvons trouver ensemble des solutions originales et innovantes à ces grands problèmes » – Nicholas Niggli

Solutionner pour innover

Présentons-les dans leur ordre de passage, afin de mettre en avant les questions et thématiques soulevées :

Jakob Rager , directeur du CREM (Centre de Recherche Energétiques et Municipales) a traduit la question de la transition énergétique dans le monde et en Suisse, tout en introduisant l’Agenda2050 et l’importance d’un échange entre les dirigeants du pays, le secteur privé et les citoyens suisses.

Giorgio Pauletto de la division Stratégie, Prévision et Concepteur d’innovation des SIG a rebondi en garantissant l’importance croissante de l’énergie thermique pour les SIG pour fournir du chauffage à Genève ; ainsi que l’évolution du projet GeniLac , qui utilise l’eau du Lac Léman comme source d’énergie. De plus, il a insisté sur le rôle que peuvent jouer les citoyens genevois dans la transition énergétique, en s’inscrivant au programme Vitale Verte qui propose une électricité 100% écologique et locale.

Jean-Luc Favre , président de l’ Union des Associations Patronales Genevoises et membre du conseil de fondation de la Fondation Nomads , a présenté un projet innovant et intersectoriel, mis en œuvre entre GreenGT , ABB , les SIG et la Migros , sur le thème de la mobilité propre. L’idée ? Exploiter l’hydrogène émis par l’énergie solaire afin de produire de l’électricité pour faire rouler les camions commerciaux, l’une des principales sources de pollution en Suisse.

« Il faut trouver une solution qui résout les problèmes localement tout en s’alignant avec les institutions privées et les publics » – Jacob Rager

John Tidmarsh , directeur des investissements chez Regions20 , nous a donné un aperçu du rôle joué par la finance et l’investissement dans la transition vers une énergie propre, ainsi que de l’importance croissante de l’investissement dans des projets ayant un impact social et environnemental.

Sylvain Lemofouet , PDG d’ Enairys Powertech , une jeune start-up développée dans le cadre de son travail de thèse de doctorat il y a une dizaine d’années, nous a présenté son idée de batterie alternative : plus écologique, économique et durable, elle facilite l’exploitation des énergies renouvelables.

Edgar Van Nunen , directeur financier de la start-up Skypull , a quant à lui présenté une nouvelle technologie utilisant les drones pour produire de l’énergie éolienne à moindre coût. L’idée est donc de parvenir à des altitudes supérieures à celles rencontrées actuellement par les turbines afin de connaître des vents plus élevés, et ainsi produire plus d’énergie.

S’atteller localement aux problèmes globaux

18h00. La magie du live stream fait des miracles et nous permet d’accueillir deux intervenants, l’un en Turquie et l’autre aux Philippines, sans user des ressources mondiales en les faisant s’envoler de l’autre bout du monde. De plus, grâce à la collaboration avec le réseau Impact Hub Global, les Impact Hub Istanbul et Impact Hub Turin ont également pu retransmettre les présentations durant leur propre SDG Mashup, tout comme sur leurs pages Facebook respectives (de même que tout l’événement, en direct des trois Impact Hub). Une manière de rappeler l’internationalité de la problématique de l’énergie propre.

En direct d’Impact Hub Istanbul, Yilmaz Yildrim , sénior dans le département changements climatiques et services durables chez Ernst & Young Turquie , a présenté le point de vue d’une multinationale sur les questions de changements climatiques, de durabilité et de transition énergétique ; tout en rappelant la nécessité pour les entreprises de s’engager et d’investir dans les pratiques durables afin de perpétuer le mouvement mondial.

La touche SALT

L’un des temps forts de ce SDG Mashup a été incarné en live stream des Philippines par la jeune entrepreneuse Aisa Mijeno , PDG et co-fondatrice de SALT , et finaliste d’Accelerate2030 , un programme international d’Impact Hub Genève visant à soutenir les entrepreneurs ayant un impact social et/ou environnemental dans des pays émergents.

Passionnée et passionnée, elle nous a présenté son projet novateur en matière d’électricité pour les populations reculées hors réseau des Philippines et d’Asie du Sud-Ouest. Au cours de l’un de ses voyages dans la province de Kalinga (Philippines), elle a rencontré de nombreux habitants qui n’avaient que des lampes au kérosène – extrêmement dangereux, toxique et polluant – pour s’éclairer. Aidée par son frère et sa formation en ingénierie, la jeune femme a développé d’audacieuses lanternes grâce à l’eau salée. Une véritable révolution qui étonne par sa simplicité et sa redoutable efficacité et utilité. Elle, qui a partagé la scène avec l’ancien président américain Barack Obama en 2015, a choisi de partager une citation de cette rencontre :

« Le changement ne viendra pas si nous attendons quelqu’un d’autre ou un autre moment. Nous sommes ceux que nous attendions. Nous sommes le changement que nous recherchons » – (B. Obama, 2015)

Oui, nous c(h)an(ge)

20h. Ce premier SDG Mashup touche à sa fin après avoir tenu sa promesse d’engager le dialogue autour du futur de l’énergie propre. Et quel meilleur exemple d’échange que celui de cette start-up Skypull qui a évoqué son souhait de partenariat avec des services publics, dont les SIG, aussi présents dans la salle ? Grâce à sa diversité d’innovations et d’intervenants, l’événement a permis de nous rappeler que les solutions sont à portée de main, soutenues et encouragées par un écosystème d’entrepreneurs propices au changement. L’occasion d’inspirer également le grand public à agir pour accélérer, tous ensemble, la transition énergétique vers une énergie 100 % propre !

Avis aux amateurs, le prochain SDG Mashup aura lieu fin septembre 2018 autour du 3e objectif de développement durable, l’accès à la santé. Sur compte sur votre présence ! Restez à l’écoute.

Toute l’équipe du SDG Mashup et d’Impact Hub Genève tient à demander ses partenaires : le Canton de Genève , Best for Geneva , les SIG , Geneva 2030 Ecosystem , Accelerate2030 , la fondation Antenna , ainsi que le réseau Impact Hub pour avoir conjointement la collaboration avec les Impact Hub Turin et Istanbul. Sans vous, rien n’aurait été possible ! Un grand merci également aux intervenants et à l’assemblée présente.

Personal data and big data analytics are hot topics nowadays. The benefits, both for individuals and companies, can be enormous (can you imagine a life without internet or google?) However, the accumulation and use of millions of individuals’ personal data can also put a small number of people in a very powerful position.

Most of the time that’s ok, but the recent Facebook/Cambridge Analytica scandal (in which the personal data of Facebook users was collected and used in an attempt to influence voter opinions on behalf of politicians who hired them), made it clear to everybody that data can also become a very powerful tool on a collective scale. The scandal showed us that we can be influenced greatly without knowing it through devious tactics, which can influence political choices and could potentially derail an entire democracy.

Within the context of this scandal, The European Parliament and the Committee on Civil Liberties will be organising a hearing on Monday 25th of June. Impact Hub member Paul Olivier, founder of PersonalData.IO will be testifying as an expert.

Paul, what exactly is so important concerning this scandal?

This recent scandal showed us for the very first time the collective dimension of personal data. Tiny bits of info became a powerful tool and were used to control and manipulate information flows, to target a whole population and to influence the public discussion. Suddenly everybody is concerned, even people who don’t use social media. For a long time, people in charge of big companies or other organisations, were not aware enough of the potential consequences of this development or did not make it a priority.

Which lessons can be learned from the Cambridge Analytica scandal?

The practice right now is that big companies such as google are able to collect data and decide on why, what and when they will collect it. We as individuals, have to trust these big players and hope they will keep our data safe and will not abuse of it. In my opinion, it’s important to develop an effective accountability system with clear tasks and responsibilities, a system where an individual can go to hold the company responsible or to seek advice.

What is your personal role as an expert in this field for the future?

I hope that the non-profit organization I created can drive the movement for greater data protection a bit faster. The legislation is already there, we just need to increase awareness around the topic. Our mission is to inform people about their individual rights in the data protection space but also show them ways to exercise their rights.

The same applies for the collective dimension of those rights. Next to that we would like to guide and advise organizations who are struggling with the same data protection topics.

What role did the Impact Hub play for you when it came to building your project?

Early on in the project when I had this crazy idea which I didn’t even dare to talk to about others, the Hub provided an environment where I felt free to discuss my ideas with others. I also received a lot of support from other entrepreneurs with similar initiatives. For me that was crucial, to be able to expose my ideas, to enrich them, to let other people criticize them and to do this in a trusted environment.

When my project became more than just an idea, I needed connections, extra skills and a financial and legal structure, all provided by the Hub. The Hub helps you to grow as you are always surrounded by the right people to help move your project forward.

Any final comments for the audience?

I will share my thoughts about the outcomes and the lessons learned for this huge data topic during the hearing on the 25th of June. For the audience of entrepreneurs or people who are trying to find new solutions in the data protection field, I would say that it could be interesting to follow the particular discussion in the right to portability, to get data from existing sources. There are other ways to proceed in the data analytics field as long as data is protected and used responsibly!

Les données personnelles et l’analyse des mégadonnées sont des sujets brûlants de nos jours. Les avantages, tant pour les particuliers que pour les entreprises, peuvent être énormes (pouvez-vous imaginer une vie sans Internet ni Google ?) Cependant, l’accumulation et l’utilisation de millions de données personnelles d’individus peuvent également placer un petit nombre de personnes dans une position très puissante. .

La plupart du temps, ça va, mais la récente Le scandale Facebook/Cambridge Analytica (dans lequel les données personnelles des utilisateurs de Facebook ont été collectées et utilisées dans le but d’influencer l’opinion des électeurs au nom des politiciens qui les ont embauchés), a clairement montré à tout le monde que les données peuvent également devenir un outil très puissant sur un échelle collective. Le scandale nous a montré que l’on peut être fortement influencé sans le savoir par des tactiques sournoises, qui peuvent influencer les choix politiques et potentiellement faire dérailler toute une démocratie.

Dans le cadre de ce scandale, le Parlement européen et la commission des libertés civiles organiseront une audition le lundi 25 juin. Paul Olivier, membre d’Impact Hub et fondateur de PersonalData.IO , témoignera en tant qu’expert.

Paul, qu’y a-t-il exactement de si important dans ce scandale ?

Ce récent scandale nous a montré pour la toute première fois la dimension collective des données personnelles. De minuscules informations sont devenues un outil puissant et ont été utilisées pour contrôler et manipuler les flux d’informations, pour cibler toute une population et pour influencer le débat public. Soudain, tout le monde est concerné, même ceux qui n’utilisent pas les réseaux sociaux. Pendant longtemps, les responsables de grandes entreprises ou d’autres organisations n’ont pas été suffisamment conscients des conséquences potentielles de cette évolution ou n’en ont pas fait une priorité.

Quelles leçons peut-on tirer du scandale de Cambridge Analytica ?

La pratique actuelle est que les grandes entreprises telles que Google sont en mesure de collecter des données et de décider pourquoi, quoi et quand elles les collecteront. En tant qu’individus, nous devons faire confiance à ces grands acteurs et espérer qu’ils garderont nos données en sécurité et n’en abuseront pas. À mon avis, il est important de développer un système de responsabilisation efficace avec des tâches et des responsabilités claires, un système où un individu peut s’adresser pour tenir l’entreprise responsable ou demander conseil.

Quel est votre rôle personnel en tant qu’expert dans ce domaine pour l’avenir ?

J’espère que l’organisation à but non lucratif que j’ai créée pourra accélérer un peu plus le mouvement pour une meilleure protection des données. La législation est déjà là, nous avons juste besoin d’accroître la sensibilisation autour du sujet. Notre mission est d’informer les personnes sur leurs droits individuels dans l’espace de protection des données mais aussi de leur montrer les moyens d’exercer leurs droits.

Il en va de même pour la dimension collective de ces droits. En plus de cela, nous aimerions guider et conseiller les organisations qui sont aux prises avec les mêmes sujets de protection des données.

Quel rôle l’Impact Hub a-t-il joué pour vous dans la construction de votre projet ?

Au début du projet, quand j’ai eu cette idée folle dont je n’osais même pas parler des autres, le Hub a fourni un environnement où je me sentais libre de discuter de mes idées avec les autres. J’ai également reçu beaucoup de soutien d’autres entrepreneurs ayant des initiatives similaires. Pour moi, c’était crucial de pouvoir exposer mes idées, de les enrichir, de laisser les autres les critiquer et de le faire dans un environnement de confiance.

Lorsque mon projet est devenu plus qu’une simple idée, j’avais besoin de contacts, de compétences supplémentaires et d’une structure financière et juridique, le tout fourni par le Hub. Le Hub vous aide à grandir car vous êtes toujours entouré des bonnes personnes pour vous aider à faire avancer votre projet.

Un dernier commentaire pour le public ?

Je partagerai mes réflexions sur les résultats et les leçons apprises pour cet énorme sujet de données lors de l’audience du 25 juin. Pour le public d’entrepreneurs ou de personnes qui essaient de trouver de nouvelles solutions dans le domaine de la protection des données, je dirais qu’il pourrait être intéressant de suivre la discussion particulière sur le droit à la portabilité, pour obtenir des données à partir de sources existantes. Il existe d’autres façons de procéder dans le domaine de l’analyse de données tant que les données sont protégées et utilisées de manière responsable !

Combien de fois vous êtes-vous posé la question « et maintenant, je fais quoi pour être heureux » ? Que ce soit dans la sphère professionnelle ou personnelle, la clé de voûte du bonheur semble être de cocher la case succès. Mais c’est justement quoi ce fameux succès qui est sur toutes les lèvres ? Biliana Vassileva, coach en changement social, nous aide à y voir plus clair.

Avec son sourire communicateur, sa sérénité et sa bienveillance, Biliana inspire immédiatement la confiance que l’on recherche en un coach. Spécialisée depuis plus de 15 ans dans le changement social et l’innovation professionnels, membre d’Impact Hub et « auto-saboteuse en cheffe », Biliana collectionne les casquettes. Elle les réunit avec le projet « Hear I Go », un réseau qu’elle a créé pour nous aider à surmonter les obstacles que nous plaçons inconsciemment entre nos rêves et nous-mêmes. Et comme elle a réussi à nous convaincre que nous aussi, nous pouvions débloquer notre créativité, nous sommes allés faire un tour à son dernier workshop autour de la thématique du succès « right here, right now, in times of self-doubt ».

« C’est parti, j’y vais ! »

La séance s’ouvre sur une grande question intemporelle, « Quelle est votre définition du succès ? ». On hésite, on se tâte. Heureusement, l’atmosphère intimiste est propice à la confession et à l’échange : « Ne pas se comparer aux autres », « Être soi-même », « Le succès se mesure selon ses propres critères, pas ceux que la société nous impose », « Il peut avoir une connotation négative, être synonyme d’efforts et de pression ». Ce qui est sûr, c’est que chacun en a sa propre signification. Il est d’ailleurs intéressant de noter que le dictionnaire Larousse caractérise le fait d’avoir du succès par « (1) l’obtention d’un résultat heureux dans une entreprise, un travail, une épreuve sportive ; (2) la faveur accordée par un public ; (3) l’action de plaire à quelqu’un ». Trois définitions qui incluent à chaque fois une validation externe, à l’inverse même de celles développées dans notre cercle de discussions. Alors, Biliana, c’est finalement quoi le succès et on y arrive comment ?

Se poser les bonnes questions

On saute d’une question à une autre, s’interrogeant sur nos manières de déterminer nos objectifs, et sur la possibilité d’être soi-même dans son environnement de travail. Au détour d’une réaction, on commence à entrevoir un début de réponse

« Vous êtes votre plus grand ennemi, mais aussi votre plus grande ressource ».

Se basant sur des recherches scientifiques et les ouvrages du docteur Russ Harris, spécialiste dans la gestion du stress, Biliana nous donne quelques clés pour nous réconcilier avec nous-mêmes et avec notre propre vision du succès. Pour ce faire, il nous faut répondre à deux questions, d’apparence simple : qu’est-ce qui nous aide à avancer, même lorsque l’on se sent au bout du rouleau ? Qu’est-ce qui nous motive à sortir de notre zone de confort ?

Se réapproprier ses valeurs

Vous avez trouvé la solution ? Tout se trouve dans le titre : nos valeurs. Vous avez là la pierre angulaire au succès « right here, right now, in times of self-doubt ». Et maintenant, on procède comment ?

Primo, il faut renouer avec nous-mêmes, en nous réappropriant nos valeurs, pour ensuite pouvoir définir nos futurs objectifs. En effet, tandis qu’elles sont des « to be-s » (« à être »), les buts sont des « to do-s » (« à faire »), et les premières nous aident à déterminer les secondes en nous donnant des indices sur nos comportements. Piochez dans la liste des valeurs du fameux Dr. Russ Harris les six principales pour vous (et pour aujourd’hui, car demain, vous en aurez peut-être besoin d’autres) ; tâchez ensuite de les mettre en pratique par les actions données. J’aspire au courage ? Alors je me dois d’être brave, de persister face à la peur, la menace, ou l’adversité. Et on y croit !
Deuzio, et c’est là le point crucial, il faut dire adieu à une idée erronée très répandue dans notre société : le piège de l’identification. Ne devons-nous pas nous sentir courageux pour agir courageusement ? Eh bien, non. Contrairement à tout ce que l’on pourrait croire, les études prouvent qu’il faut agir courageusement pour se sentir
Last but not least, pour vous aider à précisément agir au lieu d’attendre de ressentir, appliquez la méthode Mel Robbins « 5 Second Rule », basé sur son livre éponyme : « 5, 4, 3, 2, 1, go !». A 0, on arrête de procrastiner, et on se lance !

Commencer, right here, right now, in times of self-doubt

Vous avez désormais en main les cartes pour mettre en œuvre votre plan d’actions et d’objectifs, basé sur vos nouvelles valeurs : vous savez où vous vous trouvez actuellement, il ne vous reste plus qu’à écrire la suite. Rappelez-vous de la flexibilité de vos valeurs, de les vivre pleinement, et de ne pas oubliez de vous féliciter pour le chemin parcouru.

Bilan de ce workshop ?

Biliana a su trouver les bons mots pour nommer son projet « Here I Go », nous rappelant d’oser sauter le pas, et d’arrêter de repousser au lendemain infini notre créativité et nos rêves. Comme elle aime à le répéter

« We learn by doing. Take action. Sit in the driver’s seat ».

Intéressé-e ? Le prochain workshop se déroulera le mardi 26 juin à 18h30 chez Impact Hub Geneva sur le thème de la peur : Learn How to Win Big & Avoid Big Disasters (Based on Ancient Greek Wisdom for Success) La promesse de rentrer chez soi avec une meilleure distinction entre nos peurs réelles et imaginaires, afin de continuer à avancer !

N’hésitez pas à contacter Biliana pour plus d’information sur le workshop ou sur le coaching qu’elle propose.

D’ici là, quelques lectures inspirantes :

The 5 Second Rule : Transform your Life, Work, and Confidence with Everyday Courage, par Mel Robbins
The Happiness Trap : How to Stop Struggling and Start Living : A Guide to ACT, par Russ Harris
ACT Made Simple : An Easy-To-Read Primer On Acceptance and Commitment Therapy, par Russ Harris

Combien de fois vous êtes-vous posé la question « et maintenant, je fais quoi pour être heureux » ? Que ce soit dans la sphère professionnelle ou personnelle, la clé de voûte du bonheur semble être de cocher la case succès . Mais c’est justement quoi ce fameux succès qui est sur toutes les lèvres ? Biliana Vassileva , coach en changement social, nous aide à y voir plus clair.

Avec son sourire communicateur, sa sérénité et sa bienveillance, Biliana inspire immédiatement la confiance que l’on recherche en un coach. Spécialisée depuis plus de 15 ans dans le changement social et l’innovation professionnelle, membre d’Impact Hub et « auto-saboteuse en cheffe », Biliana collectionne les casquettes. Elle les réunit avec le projet « Hear I Go », un réseau qu’elle a créé pour nous aider à surmonter les obstacles que nous plaçons inconsciemment entre nos rêves et nous-mêmes. Et comme elle a réussi à nous convaincre que nous aussi, nous pouvions débloquer notre créativité, nous sommes allés faire un tour à son dernier atelier autour de la thématique du succès « right here, right now, in times of self-doubt ».

« C’est parti, j’y vais ! »

La séance s’ouvre sur une grande question intemporelle, « Quelle est votre définition du succès ? ». On hésite, on se tâte. Heureusement, l’atmosphère intimiste est propice à la confession et à l’échange : « Ne pas se comparer aux autres », « Être soi-même », « Le succès se mesure selon ses critères propres, pas ceux que la société nous impose », « Il peut avoir une connotation négative, être synonyme d’efforts et de pression ». Ce qui est sûr, c’est que chacun en sa propre signification. Il est d’ailleurs intéressant de noter que le dictionnaire Larousse caractérise le fait d’avoir du succès par « (1) l’obtention d’un résultat heureux dans une entreprise, un travail, une épreuve sportive ; (2) la faveur accordée par un public ; (3) l’action de plaire à quelqu’un ». Trois définitions qui incluent à chaque fois une validation externe, à l’inverse même de celles développées dans notre cercle de discussions. Alors, Biliana, c’est finalement quoi le succès et on y arrive comment ?

Se poser les bonnes questions

« Vous êtes votre plus grand ennemi, mais aussi votre plus grande ressource ».

Se basant sur des recherches scientifiques et les ouvrages du docteur Russ Harris , spécialiste de la gestion du stress, Biliana nous donne quelques clés pour nous réconcilier avec nous-mêmes et avec notre propre vision du succès. Pour ce faire, il nous faut répondre à deux questions, d’apparence simple : qu’est-ce qui nous aide à avancer, même lorsque l’on se envoie au bout du rouleau ? Qu’est-ce qui nous motive à sortir de notre zone de confort ?

Se réapproprier ses valeurs

Vous avez trouvé la solution ? Tout se trouve dans le titre : nos valeurs. Vous avez là la pierre angulaire au succès « right here, right now, in time of self-doubt ». Et maintenant, on procède comment ?

Primo, il faut renouer avec nous-mêmes, en nous réappropriant nos valeurs, pour ensuite pouvoir définir nos futurs objectifs. En effet, tandis qu’elles sont des « à être », les buts sont des « à faire », et les premières nous aident à déterminer les secondes en nous donnant des indices sur nos comportements. Piochez dans la liste des valeurs du célèbre Dr Russ Harris les six principales pour vous (et pour aujourd’hui, car demain, vous en aurez peut-être besoin d’autres) ; tâchez ensuite de les mettre en pratique par les actions données. J’aspire au courage ? Alors je me dois d’être brave, de persister face à la peur, la menace, ou l’adversité. Et on y croit !
Deuzio, et c’est là le point crucial, il faut dire adieu à une idée erronée très effectuée dans notre société : le piège de l’identification. Ne devons-nous pas nous sentir courageux pour agir courageusement ? Eh bien, non. Contrairement à tout ce que l’on pourrait croire, les études prouvent qu’il faut agir courageusement pour se sentir
Last but not least, pour vous aider à agir précisément au lieu d’attendre de ressentir , appliquez la méthode Mel Robbins « 5 Second Rule », basée sur son livre éponyme : « 5, 4, 3, 2, 1, go !» . A 0, on arrête de procrastiner, et on se lance !

Co mmencer, ici, maintenant, en période de doute de soi

Vous avez désormais en main les cartes pour mettre en œuvre votre plan d’actions et d’objectifs, basé sur vos nouvelles valeurs : vous savez où vous vous trouvez actuellement, il ne vous reste plus qu’à écrire la suite. Rappelez-vous de la souplesse de vos valeurs, de les vivre dégradés, et de ne pas oublier de vous féliciter pour le chemin parcouru.

Bilan de ce atelier ?

« On apprend en faisant. Passer à l’action. Asseyez-vous dans le siège du conducteur ».

Intéressé-e ? Le prochain atelier se déroulera le mardi 26 juin à 18h30 chez Impact Hub Genève sur le thème de la peur : Learn How to Win Big & Avoid Big Disasters (Based on Ancient Greek Wisdom for Success) La promesse de rentrer chez soi avec une meilleure distinction entre nos peurs réelles et imaginaires, afin de continuer à avancer !

N’hésitez pas à contacter Biliana pour plus d’informations sur l’atelier ou sur le coaching qu’elle propose.

D’ici là, quelques lectures inspirantes :

La règle des 5 secondes : Transformez votre vie, votre travail et votre confiance avec le courage de tous les jours , par Mel Robbins
Le piège du bonheur : Comment arrêter de lutter et commencer à vivre : Un guide pour agir , par Russ Harris
ACT Made Simple : An Easy-To-Read Primer On Acceptance and Commitment Therapy , par Russ Harris

Young, ambitious and full of new social impact driven ideas. Ever thought about becoming an entrepreneur? Instead of sending in your cv, why not create your own job or launch your own impact driven project? The good news is: The Social Impact Award program (SIA) might be very helpful in fulfilling those entrepreneurial dreams!

Solving complex societal problems

Founded in 2009 by the Institute for Entrepreneurship and Innovation at the Vienna University of Economics and the Impact Hub in Vienna, the aim of SIA is to provide and equip young people with knowledge, skills and networks needed to help solve complex social and or ecological problems facing our society.

In short: applicants in the SIA program will have three months to develop an idea into a concrete business plan, while SIA provides them with the right tools and ecosystem for that.

Around twenty countries internationally (mostly central and eastern European ones) have joined the competition so far and last year, Switzerland launched a first ‘Suisse Romande’ edition!Twelve weeks of workshops, mentoring and pitching resulted in three winners (Thinkmilk, Gymitrainer and Cuisinelab) plus a community winner chosen by the audience: Code in Creativity.

All of them went to Belgrade for the international SIA summit where they met other finalists and received five days of extra workshops to finalize their projects. For last year’s winner ‘Thinkmilk’, SIA was a great success. The price money helped him enable to build aprototype and the coach kept him on the right track. His advice for future applicants? Go for it, you have nothing to lose, only lots of valuable experience to gain!

This year’s edition

The Swiss edition this year, will take place in four cities: Zurich, Bern, Lausanne and Geneva. The competition is open for anybody, but the incubation period will take place mostly in Geneva and Lausanne

By the end of June the finalists, will be announced and in the summer their incubation period will start! Finalists can gain up to 4.000 francs for their project and six months support from the Impact Hub Geneva valued at CHF 10.000 per venture. So, there is really something at stake! And the coolest thing? All winners will be invited to join the international summit in Tbilisi to meet their fellow entrepreneurs, coordinators and will attend intensive business validation workshops with fellow SIA winners worldwide.

Expectations

Coordinator for the current Swiss edition will be Mickael Mesbauer, who is based at Impact Hub Geneva and Lausanne. His expectations? “One of our goals is to raise awareness amongst younger people about social entrepreneurship. It is definitely a new career path and another way of living. I hope that with this award, we will be able to create a long-lasting impact together. I am looking forward to the incubation period. It’s already very exciting to see all the different ideas and the problems applicants try to tackle, so far very promising. In the future I would love to see the social impact award not only being promoted amongst younger people, it should be open to everybody with new creative ideas!”

Want to know more about last year’s winners or this year’s edition? Check out the website: http://socialimpactaward.ch

For the people who got inspired! There is still time to apply! Deadline will be the 17th of June, so hurry up!

Inspired but not sure how to apply? Send an e-mail to Mickael. He will be hosting one on one sessions, during the 5th and 8th of June, to answer all your questions!

Jeune, ambitieux et plein de nouvelles idées axées sur l’impact social. Avez-vous déjà pensé à devenir entrepreneur? Au lieu d’envoyer votre CV, pourquoi ne pas créer votre propre emploi ou lancer votre propre projet axé sur l’impact ? La bonne nouvelle est : Le programme Social Impact Award (SIA ) pourrait être très utile pour réaliser ces rêves d’entrepreneurs !

Résoudre des problèmes de société complexes

Fondé en 2009 par l’Institut pour l’entrepreneuriat et l’innovation de l’Université d’économie de Vienne et l’Impact Hub de Vienne, l’objectif de SIA est de fournir et d’équiper les jeunes avec les connaissances, les compétences et les réseaux nécessaires pour aider à résoudre problèmes sociaux et/ou écologiques complexes auxquels notre société est confrontée.

En bref : les candidats au programme SIA auront trois mois pour développer une idée en un plan d’affaires concret, tandis que SIA leur fournira les bons outils et l’écosystème pour cela.

Une vingtaine de pays à l’international (principalement d’Europe centrale et orientale) ont rejoint le concours à ce jour et l’année dernière, la Suisse a lancé une première édition “Suisse Romande” ! ) plus un gagnant de la communauté choisi par le public : Code in Creativity.

Tous se sont rendus à Belgrade pour le sommet international SIA où ils se sont rencontrés d’autres finalistes et ont reçu cinq jours d’ateliers supplémentaires pour finaliser leurs projets. Pour le gagnant de l’année dernière « Thinkmilk », SIA a été un grand succès. L’argent du prix l’a aidé à construire un prototype et l’entraîneur l’a maintenu sur la bonne voie. Son conseil aux futurs candidats ? Allez -y, vous n’avez rien à perdre, seulement beaucoup d’expérience précieuse à acquérir !

L’édition de cette année

L’édition suisse se déroulera cette année dans quatre villes : Zurich, Berne, Lausanne et Genève. Le concours est ouvert à tous, mais la période d’incubation aura lieu principalement à Genève et Lausanne

Fin juin, les finalistes seront annoncés et en été leur période d’incubation commencera ! Les finalistes peuvent gagner jusqu’à 4 000 francs pour leur projet et six mois de soutien de l’Impact Hub Geneva d’une valeur de 10 000 CHF par projet. Alors, il y a vraiment quelque chose en jeu ! Et le truc le plus cool ? Tous les gagnants seront invités à rejoindre le sommet international de Tbilissi pour rencontrer leurs collègues entrepreneurs, coordinateurs et participeront à des ateliers intensifs de validation d’entreprise avec d’autres lauréats SIA du monde entier.

Attentes

Le coordinateur de l’édition suisse en cours sera Mickael Mesbauer, qui est basé à Impact Hub Genève et Lausanne. Ses attentes ? « L’un de nos objectifs est de sensibiliser les jeunes à l’entrepreneuriat social. C’est définitivement un nouveau cheminement de carrière et une autre façon de vivre. J’espère qu’avec ce prix, nous pourrons créer ensemble un impact durable. J’attends avec impatience la période d’incubation. C’est déjà très excitant de voir toutes les différentes idées et les problèmes que les candidats tentent de résoudre, jusqu’à présent très prometteurs. À l’avenir, j’aimerais que le prix de l’impact social ne soit pas seulement promu auprès des jeunes, mais qu’il soit ouvert à tous ceux qui ont de nouvelles idées créatives ! »

Vous voulez en savoir plus sur les gagnants de l’année dernière ou sur l’édition de cette année ? Consultez le site Web: http://socialimpactaward.ch

Pour les personnes inspirées ! Il est encore temps de postulez ! La date limite sera le 17 juin, alors dépêchez-vous !

Inspiré mais vous ne savez pas comment postuler ? Envoyer un courriel à Mickael. Il animera des séances individuelles, au cours des 5et 8 juin , pour répondre à toutes vos questions !

Every third Thursday of the month, the Sustainable Open Living Lab workshops take places at the Impact Hub Geneva. The aim? Foster the development of solutions that accelerate the transition to sustainable lifestyles.

Last month’s subject was fermentation. Wait, what? Fermentation? For those who have never heard of it, here is some explanation. Fermentation is a very old technique, a way to preserve foods and drinks in absence of a refrigerator. It has been used since the origins of time and is nowadays still very common in certain East European and Asian countries. Examples of fermented vegetables are sauerkraut, miso and tempeh. Only a few people know it’s also a very healthy way of eating vegetables!

Invited for this Sustainable Open Living Lab edition was Suzanne Drouet, a Geneva-based food entrepreneur and currently in the early start-up stage of providing information and materials on fermented products such as kombucha (fermented tea) and fermented vegetables.Suzanne explained us in a three hour-workshop everything you need to know about fermentation and its health benefits. After that, participants got the opportunity to prepare their own jar of fermented vegetables.

A Century-Old Practice

How does it exactly work, this fermentation technique? To simplify a bit, during the fermentation process, good bacteria convert organic compounds, such as sugars, into alcohol or lactic acid. This specific process enhances the initial food by preserving or even creating vitamins and making minerals more bioavailable, i.e. more easily absorbed by the digestive tract. And that’s where the health aspect comes in. As some nutrients in food are broken down through the process, fermented foods are easier to digest and contain more minerals and vitamins than raw vegetables. The live bacteria present in the end product, also called probiotics, are also extremely beneficial and are linked to increased immunity.

Two commonly used methods for fermentation are dry-salting and brining. Dry-salting is used a lot in the fish or meat industry. Brining (using a saltwater solution) is typically used when vegetables are fermented whole or in large chunks.

When it comes to the final taste of the product, this is something one has to get used to, since it’s quite distinctive, strong with slightly sour flavors. Therefore, fermentation is often used as flavour enhancement or in the production of many condiments (vinegar, hot sauce, soy sauce, fish sauce.)

Do it yourself!

Did you know that it’s easy to make your own fermented veggies at home? So, for everybody who got inspired, take note!

It all starts with the vegetables. You can choose whatever you want but try to buy vegetables as fresh and local as possible, since the fermentation will only be as good as the ingredients you use.

Some vegetables work better than others. Cabbage, apples and beetroots for example work very well. Chop the vegetables to increase the surface area so the juice from the vegetables is pulled more easily. Prepare the saltwater solution (the brine), but keep in mind: always use high quality salt and dechlorinated water! Pack the vegetables in a jar tightly and pour the brine until the veggies are submerged.

Don’t forget to leave a bit of space between the vegetables and the top of the jar, since CO2 is released and vegetables may take more space in the jar while fermenting, forcing liquid out! And then… wait one to three weeks! Bon appétit!

Want to know more about fermentation or future workshops on this subject? Contact Suzanne!

Want to know more about the Open Lab editions? The next edition will take place on Tuesday, May 29th and is all about personal care and making your own homemade cosmetics. You can find tickets here.

Want to know more about the Open Lab editions? Have a look at the Impact Hub website!